Communiqué du 10 juin 1998


Nouvelle Calédonie :

Philippe de Villiers votera contre le projet de loi sur la Nouvelle-Calédonie.

Avec cet accord, la France brade une fois de plus sa souveraineté en organisant, implicitement et à brève échéance, l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Le référendum de 1988, amarrant la Nouvelle-Calédonie à la France, est remis en cause par l'accord soumis à l'Assemblée Nationale, accord qui prévoit à terme une indépendance totale que ne souhaite pas une majorité des habitants de l'ile.

Au moment où la France abandonne à Bruxelles sa monnaie et la maîtrise de ses frontières, il est paradoxal de constater que le gouvernement de Lionel Jospin établit en Nouvelle-Calédonie un contrôle très strict de l'immigration, afin d'y préserver le poids des kanaks, et accorde à cette île l'usage d'une monnaie spécifique.

Cette démarche est dangereuse et aura de graves répercussions sur d'autres territoires et départements d'outre-mer.

Philippe de Villiers, président du Mouvement Pour la France