Nos parlementaires contre le PACS

Avec le MPF, ils se prononcent clairement

Après avoir interpellé de nombreux Maires et Maires-adjoints des Hauts-de-Seine et alerté les Sévriens, Thierry Seguin récidive auprès de nos députés et sénateurs. Dans un courrier qu’il leur a adressé au mois d’octobre, le Président de la Fédération des Hauts-de-Seine du Mouvement pour la France et Conseiller municipal de Sèvres demandait aux parlementaires de rejeter le projet de pacte civil de solidarité, " gravement contraire à l’intérêt même de la société et inutile ".

Voici quelques-unes des réponses reçues :

Charles Pasqua, ancien Ministre d’État, Sénateur, Président du Conseil général : " Je me suis opposé à ce projet qui représente à mes yeux un risque pour la famille, cellule de base de la société, qui doit rester un élément de cohésion sociale et nationale ainsi qu’un facteur de stabilité économique et sociale ".

Nicolas Sarkozy, ancien Ministre, Député-maire de Neuilly-sur-Seine : " Permettez-moi de souligner que la famille est une valeur fondamentale à laquelle j’attache une grande importance et en faveur de laquelle je ne cesse de militer ". Notons que Nicolas Sarkozy a fait acte de présence à l’occasion de la manifestation de la " Coordination pour le mariage et contre le PACS " du 7 novembre à Paris.

Denis Badré, Sénateur-maire de Ville d’Avray, Conseiller général : " Pour le maire que je suis, la célébration du mariage représente effectivement un acte essentiel, puisque fondateur de l’avenir. Il manifeste publiquement l’engagement d’un homme et d’une femme l’un envers l’autre, engagement qu’ils ne sont pas obligés de prendre pour vivre en couple. La société se construit dès lors que l’on peut affirmer ainsi la valeur de liens, noués de manière responsable et pour durer. Ceux qui résultent d’un contrat signé devant notaire ne sont pas du même ordre. Nier cette réalité, c’est favoriser le retour à la société du ‘chacun pour soi’ dans laquelle l’Etat-Providence subvient à tout et où l’individu peut se contenter de considérer que la liberté s’arrête où commence celle du voisin … Ce n’est pas comme cela que nous donnerons le goût du dépassement de soit aux jeunes en quête d’idéal ou qui cherchent quel sens donner à leur existence. Pour beaucoup, malheureusement, le PACS pourrait signifier la facilité … ".

La société se construit dès lors que l’on peut affirmer ainsi la valeur de liens, noués de manière responsable et pour durer ", Denis Badré.

Olivier de Chazeaux, Député-maire de Levallois-Perret : " Il s’agissait là d’un bouleversement considérable du droit familial. Il est clair que les intentions du groupe socialiste étaient – et demeurent – à terme une reconnaissance du couple homosexuel ; reconnaissance pouvant aller jusqu’à la réforme du code civil ".

Jean-Pierre Foucher, Député-maire de Clamart : " Aucune disposition destinée à garantir le partenaire le plus faible au moment de la rupture du PACS ou prenant en compte les droits de l’enfant n’apparaissent dans les dispositions de la proposition de loi. Ainsi, en ne précisant pas suffisamment fort les modalités et les conséquences de la rupture, et en instituant la loi du plus fort dans le Code Civil, la PACS entretien la fragilité de la famille et des enfants, ce qui est en contradiction avec notre Constitution ".

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